Autres activités humaines contribuant à la mort des lac
Afin d’illustrer cette partie, nous traiterons trois cas de lacs, chacun abordant un aspect de l’effet des activités humaines, mise à part leur influence sur l’eutrophisation.
Le lac Tchad est un bon exemple d’eutrophisation. De plus, sa surface diminue de façon inquiétante (voir photo ci-dessous) et l’homme en est en partie responsable. Il ne faut pas oublier que le lac fournit de l’eau à 20 millions de personnes. En effet, l’homme utilise l’eau du lac pour ses propres besoins, ce qui amène à une diminution rapide du niveau d’eau. Celle-ci représente un danger pour les espèces protégées. On constate également une disparition massive de nombreuses espèces de poisson à cause de la pêche.
Vue par satellite du lac Tchad entre 1972 et 2001
Photo de la NASA prise sur le site : http://fr.wikipedia.org/wiki/tchad
Le lac Victoria, et pour les mêmes raisons que le lac Tchad, voit son niveau d’eau diminuer très rapidement. Mais il subit également les conséquences de la déforestation. L’absence d’arbres empêche la protection du lac contres les intempéries, et permet davantage de dépôt de sédiments par ruissellement. On constate un envasement du lac.
Photo du lac Victoria par la NASA prise sur le site : http://notre-planete;info/actualite
Le lac d’Aydat se situe en Auvergne et est connu pour son attraction touristique. Cependant, le lac a atteint un stade d’eutrophisation important, et les activités des hommes autour du lac ne font qu’accélérer sa mort. Le lac est aménagé par des restaurants, un camping, des hôtels…et les aménagements du lac ne sont pas encore finis. Les travaux continuent hors saisons autour du lac et très près de l’eau. Lors de la rénovation des plages, le sable apporté et déposé sur les bords du lac contribue au comblement du lac.
Panneau de prévention sur l’eutrophisation au lac d’Aydat.
Photo de Marine TRIDON.
Travaux de réfection de la plage du lac d’Aydat, bondée de touristes pendant la période estivale.
Photo de Charlotte TRANI.
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